Quelle est la meilleure solution d’équipement de réfrigération pour mon établissement ?

En Espagne, il existe près de 20 000 établissements de vente au détail de produits alimentaires. Un sixième seulement dispose d’une superficie de plus de 1 000 m2.

Cela signifie que le degré d’atomisation du marché espagnol de la vente au détail de produits alimentaires est tel qu’il entraine des besoins très différents de ceux des autres pays européens en ce qui concerne les installations de réfrigération. Les cinq chaînes principales représentent 50 % du marché, alors qu’en Europe, il est courant qu’elles atteignent 80 %. L’éventail des propositions pour un parc installé aussi homogène est d’autre part si large qu’il est difficile d’analyser et de sélectionner la solution la plus adaptée à chaque cas.

Actuellement, et à cause de divers facteurs liés aussi bien au marché qu’à la législation, les principaux acteurs de la vente au détail de produits alimentaires se concentrent davantage sur les magasins existants que sur l’ouverture de nouveaux magasins.

En Espagne, le ratio de supermarchés pour 1 000 habitants est de 3,4, alors que dans l’Union européenne, il est de 2,6. Si l’on ajoute à cela la stagnation de la population en Espagne, et donc le fait qu’il y a moins de bouches à nourrir, la guerre des prix que nous connaissons déjà est inévitable. Si l’on ajoute encore les marges déjà serrées avec lesquelles le secteur travaille, les changements au niveau des tendances d’achat, la demande de produits frais et de qualité, le canal en ligne (pour certains une opportunité, mais pour d’autres une menace) et les défis législatifs actuels et futurs, il est incontestable que la réduction et la maîtrise des dépenses de fonctionnement, l’efficacité et le soin du produit, ainsi que l’investissement dans des solutions à retour rapide sont des facteurs critiques qui ont aujourd’hui un impact direct sur le compte de résultat.

F-Gaz : un fort stimulant

Il existe d’innombrables solutions pour optimiser les installations frigorifiques, mais celles liées aux gaz réfrigérants sont sans aucun doute celles qui retiennent le plus l’attention pour des raisons juridiques, économiques et de disponibilité.

Cette vaste gamme de solutions a néanmoins causé plus de confusion qu’apporté une réelle aide, et le nombre de propriétaires qui ne savent pas vraiment à ce stade quelle solution adopter pour résoudre leurs problèmes est très élevé.

La réglementation F-Gaz a été le déclencheur de cette explosion d’offres différentes sur le marché, mais il convient de souligner qu’elle a plus d’impact sur les nouvelles installations que sur les existantes.

Comme nous l’avons mentionné au point 1 de cet article, le marché espagnol de la vente au détail de produits alimentaires est plus axé sur l’optimisation du parc installé que sur l’expansion et l’ouverture de nouveaux établissements, en raison des facteurs analysés précédemment. Dans ce contexte, nous avons des options supplémentaires à considérer qui peuvent nous aider à :

  • Réduire considérablement le coût de l’investissement à réaliser
  • Accélérer le retour sur investissement
  • Prolonger la durée de vie de nos installations qui n’ont pas encore été amorties
  • Respecter la réglementation en vigueur
  • Augmenter l’efficacité de l’installation et réduire considérablement les tonnes d’équivalent CO2 émises dans l’atmosphère

Même si, comme nous le disions, il existe d’innombrables propositions, nous pouvons regrouper les principales en trois groupes :

  • Passage aux réfrigérants naturels, nécessitant un remodelage complet de l’installation de réfrigération
  • Rénovation avec des gaz ayant un potentiel de réchauffement de la planète inférieur, simple s’il s’agit d’un substitut direct, mais un peu compliquée si ce n’est pas le cas
  • Système de détection précoce pour réduire les fuites de gaz réfrigérant

En fonction du type d’établissement impliqué, de son ancienneté, de l’emplacement, du type d’installation existante, de la composition des ventes, du taux de fuite, etc. chacune de ces solutions sera plus ou moins appropriée.

Alors, quelle est la meilleure solution pour mes installations ?

Dans le tableau ci-dessous, il est possible de voir une comparaison qui relie ces trois solutions aux trois principales configurations du secteur de la vente au détail de produits alimentaires :

Après avoir vu ce tableau, vous penserez sûrement que ce que j’essaie de transmettre avec cet article est qu’AKOGAS NDIR est la meilleure solution pour n’importe quel type d’établissement, mais ce n’est pas du tout le cas.

Dans cette comparaison, nous analysons uniquement le coût de la solution. Il existe cependant d’autres facteurs à prendre en compte. Par exemple, si nous parlons d’un supermarché dont la durée de vie termine lorsque l’installation de réfrigération fait l’objet d’un taux élevé de fuites en raison de l’âge de l’installation, le plus logique est très probablement de réaménager complètement l’installation et le mobilier et de passer au CO2 ou aux A2L, en fonction de la taille et de la configuration de l’installation, au lieu d’installer un système de détection précoce de fuite de gaz tel qu’AKOGAS NDIR.

D’autre part, nous pouvons observer qu’une rénovation a un coût de mise en œuvre très similaire à celui de notre solution AKOGAS NDIR. Cela est toujours vrai tant que le nouveau gaz est un substitut direct du gaz existant. Si ce n’est pas le cas, le coût monte en flèche, aussi bien en termes de main-d’œuvre que de matériels d’installation (vannes, filtres, etc…), et en mobilier.

Même si le gaz est un substitut direct, la rénovation est-elle cependant, à elle seule, une solution au problème des fuites de gaz ? La réponse est clairement non. Les fuites ne sont pas stables. Avec le temps, du fait de l’érosion des pores dans le tuyau ou l’élément, d’autres apparaissent. Cela signifie que tant que nous ne réparerons pas cette fuite, nous perdrons de plus en plus de gaz. En effectuant une rénovation, la seule chose que nous obtiendrons est la diminution du coût par kg de gaz qui s’échappe (pour l’instant). Certains parlent également d’une réduction de la pression dans la tuyauterie mais cet argument n’est absolument pas valable et cela est plus que prouvé, car quelle que soit la pression de service du nouveau gaz, elle est bien supérieure à la pression atmosphérique et donc le gaz s’échappera également du circuit s’il en a la possibilité.

Pour donner un exemple domestique, imaginez que dans votre maison le chauffage est au gazole et que les fenêtres ne présentent ni une rupture de pont thermique, ni une isolation moyennement bonne. En hiver, 40 % de la chaleur générée par votre chaudière s’échappe donc au niveau de la fenêtre. Cela entraîne bien sûr une consommation plus importante de gazole et donc un coût d’exploitation plus élevé. Cela nous semble familier, n’est-ce pas ?

Comme le gazole est cher, je décide de changer ma chaudière et je passe aux pellets. Eh bien, la première conséquence de cela est un coût d’investissement pour passer de l’installation au gazole à celle aux pellets ou à la biomasse, et la deuxième est que le coût d’exploitation des pellets est probablement inférieur à celui du gazole. Mais il ne fait aucun doute que tant que nous n’aurons pas résolu le fait que la chaleur s’échappe par les fenêtres, nous continuerons à gaspiller 40 % de nos dépenses de chauffage, en faisant fonctionner la chaudière plus longtemps que nécessaire, ce qui continuera à générer une plus grande consommation d’électricité et contribuera à raccourcir la durée de vie de celle-ci.

À ce stade, je pense que nous pouvons tous voir l’analogie avec le circuit frigorifique. Les fuites de gaz réfrigérant signifient :

  • Coût direct pour la recharge de gaz réfrigérant
  • Consommation d’énergie plus élevée; une installation avec un taux de fuite de 20 % consomme 15 % d’électricité en plus
  • Augmentation de l’usure des composants de l’installation en raison d’un temps de fonctionnement plus long, ce qui entraîne des coûts de maintenance plus élevés
  • Augmentation des démarrages et des arrêts du compresseur, qui provoquent quant à eux des contraintes mécaniques au niveau de l’installation, ce qui, comme nous le savons tous, est l’une des plus grandes causes des fuites de gaz

AKOGAS NDIR

Il est absolument essentiel de disposer d’un système de surveillance et de détection précoce des fuites tel qu’AKOGAS NDIR pour réduire les fuites de l’établissement, en particulier dans ceux qui n’ont pas encore atteint le point d’amortissement et qui, avec ce système, peuvent prolonger leur durée de vie, réduire le coût énergétique associé aux fuites et garantir la bonne conservation du produit stocké, qui, comme nous le savons, est de plus en plus important et est l’un des facteurs de décision d’achat du consommateur dans les grands magasins. 

Plus de 250 installations sont un gage de garantie d’un système qui a réussi à réduire les fuites jusqu’à 85 % dans les établissements où il a été installé, en fournissant des informations exactes et fiables sur l’endroit où la fuite se trouve, le moment où elle est la plus notoire et la quantification de la fuite. Grâce à ces informations, les temps de recherche du responsable de la maintenance ont été réduits jusqu’à 90 %, tout cela en l’absence absolue de fausses alarmes, même dans des conditions typiquement défavorables de détection comme les chambres froides de fruits, légumes, poissons, fromages et les salles de fermentation de pain, ou des environnements où des produits de nettoyage agressifs, des solvants, des alcools, des eaux de javel, etc., sont utilisés, substances qui provoquent de fausses alarmes avec d’autres types de technologie. Sa construction robuste, avec un indice de protection IP68 et une température de fonctionnement allant jusqu’à -30 °C, garantit sa fiabilité et permet son installation dans des chambres froides négatives et même à l’intérieur du bac des linéaires.

En ce qui concerne la communication des équipements, AKOGAS NDIR est désormais également disponible avec la technologie NB-IoT (Narrow Band – Internet of Things) qui permet à ces équipements de communiquer avec le système de surveillance et d’envoi d’alertes AKONET.Cloud, en l’absence totale de câbles de communication. Cela permet d’avoir un coût d’installation très inférieur à d’autres technologies telles que MODBUS, LONBUS ou Ethernet. Il n’a pas non plus besoin d’être inclus dans le réseau de l’établissement car chaque appareil se connecte directement à AKONET.Cloud sans qu’un hub, un serveur Web ou une fiche Ethernet ne soient nécessaires, ce qui simplifie beaucoup la mise en œuvre du système et respecte totalement la sécurité du réseau interne de l’établissement, car il utilise son propre protocole de communication crypté et redondant, qui assure la confidentialité et la garantie des données stockées.

AKO Electromecánica dispose de plus de 40 ans d’expérience dans le secteur de la réfrigération. Nous vous proposons un audit de vos installations et une étude technico-économique ad hoc avec la proposition la mieux adaptée à votre cas spécifique. N’hésitez pas à nous contacter pour en savoir plus.